Découvrez 10 pratiques du scalping permettant d’améliorer ses tradings

Le scalping n’est pas le meilleur style de trading pour les débutants dans la mesure où il implique une prise de décision rapide (les débutants sont plus lents et c’est tout à fait normal), un suivi constant (nécessite beaucoup de temps devant les écrans)… Néanmoins, il existe quelques conseils pouvant aider les scalpers débutants.

Analyse technique :

Les novices doivent avoir de bases solides concernant l’analyse technique laquelle est au cœur d’une stratégie de scalping. C’est important pour lutter contre la concurrence croissante dans le monde du trading intrajournalier (intraday en anglais). Cette maîtrise est essentielle, car la concurrence est rude. Face au scalper se trouve aujourd’hui sur les marchés financiers :

• le trading haute fréquence pratiqué par les robots de trading ;
• les dark pools, dont l’utilisation ne cesse de croitre – il s’agit de ventes massives privées d’actions par l’intermédiaire de réseaux d’échanges privés.

Il faut utiliser les mêmes armes que les concurrents directs que sont les robots de trading, c’est-à-dire automatiser à l’échelle du scalper l’analyse technique et certaines tâches. Stratégiquement, cette approche apporte une grande souplesse et un gain de temps essentiel pour lutter contre le trading haute fréquence.

Automatisation :

Les temps de trading en scalping sont très courts. Ce style nécessite des délais d’intervention et d’analyse très courts. C’est pour cela qu’il faut utiliser des algorithmes et le trading semi automatique afin de détecter les bons signaux. C’est d’autant plus vrai pour les débutants qui n’auront pas les réflexes suffisants pour analyser correctement et rapidement des configurations en chandelier japonais ou d’autres signaux de trading.

Timing et ordres de bourse :

Un novice doit maîtriser l’art de l’exécution efficace des ordres de bourse. Un bon timing est primordial et le choix du type d’ordre également. Un passage d’ordre retardé ou non correct peut anéantir le peu de profit visé par le scalper et même produire l’inverse du résultat attendu, c’est-à-dire entraîner une perte. La marge bénéficiaire par transaction étant limitée, l’exécution de l’ordre doit être parfaite. La rapidité dépendra de trois facteurs :

• Rapidité du scalper ;
• Rapidité de sa connexion à internet ;
• Rapidité de son courtier à rafraichir les cours.

Commissions de transaction :

Un scalper novice doit s’assurer de garder à l’esprit les coûts des commissions qu’il reverse à son broker à chaque transaction. Le scalping implique de nombreux passages d’ordre. Ceux-ci peuvent atteindre centaines en une seule séance. Si le scalper n’est pas vigilant par rapport au coût de transaction, tout son bénéfice pourra être dilapidé en commission de transaction. Les brokers adorent les scalpers. C’est sûrement le style de trading le plus rentable pour eux. Savoir minimiser ses coûts et choisir des brokers peu coûteux et ne pas trop passer de transactions inutiles sont importants pour conserver une marge bénéficiaire.

Il est à noter que certains courtiers n’autorisent pas le scalping.

Méthode de trading :

Tout comme les autres styles de trading, le scalping n’échappe pas aux mêmes règles intangibles. Le scalper devra repérer le type de tendance pour se positionner. Il pourra se positionner, c’est-à-dire faire un trader avec une entrée et une sortie très brève pour repérer ou confirmer son modèle. Un scalper novice doit comprendre le battement de cœur du marché et une fois qu’il a identifié cela, le trading sur les tendances et l’analyse technique dynamique pourront l’aider à réaliser des transactions beaucoup plus rentables.

Contre tendance :

Certains scalpers et traders experts ont fait de l’entrée en contre tendance une stratégie lucrative. Cette stratégie est également utilisée en scalping. Les mouvements en contre tendance sont brefs et le bon trader qui saura les repérer pourra en profiter pour faire du scalping. Mais attention à cette tactique. Elle est réservée aux traders très expérimentés. Même si nous avons déjà mis en garde sur le scalping qu’il faut éviter lorsqu’on débute, là, on est dans le top de ce qu’il faut éviter – être débutant et faire du scalping, et en même temps performer en contre tendance.

Volume :

Le scalping base sa stratégie sur la rapidité d’entrée et de sortie d’un titre financier. Dans quel cas peut-on faire cela rapidement ? Sur des actions par exemple qui ont un fort volume d’échange. Le fort volume est garant de l’exécution rapide d’un ordre de bourse. Il n’y a rien de plus frustrant pour un scalper que de repérer une opportunité et de ne pas pouvoir entrer ou de rentrer en retard à cause d’un volume insuffisant. Une stratégie de scalping ne peut être appliquée avec succès que lorsque les ordres de bourse peuvent être exécutés rapidement et cela est lié au niveau de liquidité sur le marché. Les transactions à volume élevé offrent une liquidité indispensable au scalping.

Plan de scalping :

On aurait dû mettre plan de trading, mais plan de scalping est plus adapté. Tout bon trader sait ce qu’il a à faire avant l’ouverture d’une séance ; c’est inscrit dans son plan de trading. Il sait ce qu’il est autorisé à faire et à ne pas faire, et comment le faire. Le scalping est exigeant et stressant demandant d’importantes ressources mentales. Il est fréquent de voir le scalper dévier de son plan initial pour emprunter des stratégies qu’il n’avait pas listées dans son plan de trading. C’est une erreur fatale pouvant lui coûter cher. Il ne faut pas dévier en pleine séance. Cela est risqué et n’apporte généralement aucune bonne issue.

Post-analyses :

Le scalper passe beaucoup de temps devant ses écrans et en fin de séance, il doit prévoir un temps important pour analyser sa stratégie de scalping journalière ou plutôt ses prises de position et comprendre pourquoi cela à fonctionner (gain) ou non (perte). Les analyses du passé sont des aides précieuses qu’il faut prendre le temps de faire rigoureusement pour progresser – c’est d’autant plus vrai en scalping.

Gestion des émotions :

Le scalping est une discipline très stressante et exigeante. Plus le niveau de stress est important, plus la psychologie du trader est mise à rude épreuve. Une excellente gestion des émotions avec une froideur égale à un robot est essentielle pour être un bon scalper. Il faudra tester sa résistance au stress sur des style de trading moins exigeants pour parfaire sa stratégie de gestion du stress et pouvoir envisager le scalping.

Suivre une formation en scalping est nécessaire si l’on souhaite pratiquer cette activité pouvant être dangereuse lorsqu’on n’a pas des bases solides ni les compétences nécessaires.

Quel est le meilleur indicateur pour le scalping ?

Le scalping est une stratégie de trading à très court terme qui nécessite des outils précis pour réussir. L’un des meilleurs indicateurs pour le scalping est le « Stochastique rapide ». Cet indicateur mesure la vitesse du changement de prix par rapport à une période donnée et génère des signaux d’achat et de vente lorsque le marché est suracheté ou survendu. Les traders scalpeurs l’utilisent souvent pour identifier rapidement les points d’entrée et de sortie.

Quel levier pour scalping ?

Le choix du levier pour le scalping est crucial, car il peut amplifier à la fois les gains et les pertes. Les traders scalpeurs doivent être prudents et utiliser un levier modéré, généralement de 1 h 10 ou moins, pour limiter les risques. Le levier de 1 h 10 signifie que pour chaque euro investi, le trader peut contrôler jusqu’à 10 euros de positions. Cela permet une plus grande flexibilité tout en maintenant un contrôle strict sur le risque. Les niveaux de levier plus élevés peuvent augmenter les risques de manière significative et ne conviennent généralement pas au scalping.