Qu’est-ce qui caractérise une plus-value ?
Lorsque l’investisseur fait une plus-value, c’est qu’il a revendu un titre à un prix supérieur au prix d’achat initial. On parle alors de la différence « positive » entre le prix auquel est revendu un titre et son prix d’achat.
Plus-value = prix de revente – prix d’achat
Dans le cas d’une différence négative, cela fait référence à une moins-value. L’investisseur aura cédé son titre à un prix inférieur à son prix d’achat.
Illustration plus-value et moins-value :
Prix de revente > prix d’achat * Plus-value Prix de revente < prix d’achat * Moins-value
Un exemple de plus-value
Un investisseur achète des actions pour 35 000 € de la société X en 2019. Celle-ci double son chiffre d’affaires l’année suivante et les actions qu’elle a émises ont également pris de la valeur. Pour la quantité d’actions qu’il a achetées, il peut alors les revendre à 70 000 €. Il fait ainsi une plus-value :
35 000 € = 70 000 € - 35 000 €
Quels sont les types de plus-values financières ?
Lorsqu’on parle de plus-value, les plus communes sont celles que les investisseurs réalisent sur des produits financiers et des valeurs mobilières comme des actions (les préférés des Français) grâce à la fluctuation des marchés. Pour ce cas, il s’agit d’une plus-value boursière. Une autre commune est celle que les investisseurs font sur les biens immobiliers. On parle ainsi de plus-value immobilière. Il y a également ce que l’on appelle Plus-value latente qui représente une espérance de gain ou un bénéfice théorique d’un actif à un moment donné. Le gain n’a pas encore été réalisé puisque l’investisseur détient encore l’actif.
Fiscalité et plus-value
Dans la mesure où une plus-value représente un revenu, celle-ci est imposable. Depuis l’instauration de la flat tax par le gouvernement Macron, les bénéfices boursières sont soumises à cette taxe de 30 % également appelé PFU (prélèvement forfaitaire unique) se composant de 12,8 % d’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux de 17,2 %. Il peut y avoir des exonérations, mais celles-ci ne concernent que l’impôt sur le revenu et non les prélèvements sociaux.
FAQ : Foire aux questions
Quelle plus-value au bout de 20 ans ?
La plus-value au bout de 20 ans dépend de plusieurs facteurs, notamment de l’investissement initial, de l’actif concerné et de son évolution sur le marché. En France, pour les particuliers, il existe un abattement pour durée de détention qui permet de réduire la taxation des plus-values sur les titres financiers, comme les actions. Cet abattement est de 50 % après 2 ans de détention, puis il augmente de 5 % par an jusqu’à atteindre 100 % après 8 ans. Ainsi, après 20 ans de détention, la plus-value nette imposable pourrait être significativement réduite grâce à cet abattement.
Quand vendre pour ne pas avoir d’impôt de plus-value ?
Pour minimiser l’impôt sur la plus-value, il est généralement conseillé de vendre un actif après 8 ans de détention, car c’est à ce moment que l’abattement pour durée de détention atteint son maximum de 100 %. Cela signifie que la plus-value réalisée est totalement exonérée d’impôt sur le revenu. Cependant, il est important de prendre en compte d’autres facteurs, tels que les éventuels abattements supplémentaires pour les titres de PME ou les dispositifs d’exonération partielle liés à des régimes spécifiques. Les stratégies de vente d’actifs doivent être planifiées avec soin pour optimiser la fiscalité, et il est recommandé de consulter un professionnel de la fiscalité pour une approche sur mesure.
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