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C’est sous le gilead-sciences d’Oligogen fondée en 1987 que l’entreprise Gilead Sciences commence son aventure dans le secteur biopharmaceutique. C’est le Dr Michael L. Riordan, diplômé de l’université de Washington, de la Harvard Business School et de la John Hopkins School of Medecine qui a lancé le projet avec trois conseillers : Doug MelTon d’Harvard, Peter Dervan de Caltech et Harold M. Weintraub du Fred Hutchinson Cancer Research Center. Au début, l’entreprise a concentré ses recherches sur la fabrication d’oligomères plus particulièrement des oligonucléotides, de petits brins d’ADN permettant de cibler des séquences de code génétique spécifiques – c’est là que la thérapie antisens une forme de thérapie génique est née.

Elle change de gilead-sciences peu après les recherches en Gilead Sciences d’après la Baume de Galaad réputée pour ses propriétés curatives puis déménage son siège social dans la ville de Foster City en Californie en 1988. C’est à partir de 1991 que l’entreprise commence à développer des thérapies antivirales à petites molécules après avoir obtenu une licence pour un groupe de composés nucléotidiques. Un an plus tard, elle lance son IPO sur le Nasdaq Global Select Market lui permettant d’obtenir plus de 86 millions de dollars de produits. Au fil des années, ses recherches aboutissent à de gilead-sciencesbreux traitements et la firme biopharmaceutique continue à se développer en faisant de nouvelles acquisitions et des rachats :

• 1996 : lancement de Vistide (injection de cidofovir) pour le traitement de la CMV (rétinite à cytomégalovirus) chez les patients atteints du SIDA ;
• 1999 : acquisition de l’entreprise NeXstar Pharmaceuticals ;
• 2001 : approbation du Viread (ténofovir) pour le traitement du VIH ;
• 2002 : recentrage de l’activité sur les antiviraux et acquisition de l’entreprise Triangle Pharmaceuticals ;
• 2004 : lancement de Truvada ;
• 2006 : réalisation de deux acquisitions ayant permis à l’entreprise de se diversifier dans les domaines thérapeutiques respiratoires et cardiovasculaires, dont Corus Pharma ;
• 2009 : acquisition de CV Therapeutics et ainsi des médicaments Ranexa et Lexiscan ;
• 2010 : acquisition de CGI Pharmaceuticals pour élargir l’expertise de recherche dans la biologie et la chimie des kinases, et d’Arresto Biosciences lui permettant de mener des recherches au stade de développement pour le traitement du cancer et des maladies fibrotiques ;
• 2011 : acquisition de Calistoga Pharmaceuticals pour stimuler les domaines de l’inflammation et de l’oncologie, et de Pharmasset lui permettant de consolider sa position de leader pour le traitement du virus de l’hépatite C ;
• 2013 : acquisition d’YM Biosciences pour un meilleur développement de traitements oncologiques ;
• 2015 : acquisition de Phenex Pharmaceuticals et d’EpiTherapeutics et achat d’une participation à hauteur de 15 % dans Galapagos NV ;
• 2016 : acquisition de Nimbus Apollo ;
• 2017 : acquisition de Kite Pharma et de Cell Design Labs ;
• 2020 : acquisition de Forty Seven, participation de 49,9 % dans l’entreprise Pionyr Immunotherapeutics, accord d’acquisition d’Immugilead-sciencesedics et rachat de l’entreprise allemande MYR GmbH.

Sur les marchés financiers, Gilead Sciences est cotée sur le Nasdaq Global Select Market sous le code mnémonique GILD et le code ISIN US3755581036. Son action fait partie des indices Nasdaq 100, S&P 100, S&P 500 et Stoxx Global 200. La firme biopharmaceutique tourne son activité sur la recherche, le développement et la distribution de traitements thérapeutiques dans des domaines où les besoins médicaux ne sont pas satisfaits. Son portefeuille de produits et de médicaments expérimentaux comprend des traitements contre les maladies du foie, le cancer, les maladies cardiovasculaires, le virus du VIH/SIDA, les maladies respiratoires et inflammatoires… Voici quelques produits que la firme propose sur le marché :

• Pour traiter les patients atteints de VIH/SIDA : Vitekta, Odefsey, Stribild, Complera/Eviplera, Emtriva, Tybost, Descovy et Genvoya ;
• Pour traiter les patients atteints de maladies du foie : Hespera, Harvoni, Epclusa, Viread, Sovaldi et Vemlidy ;
• Pour traiter les patients atteints de maladies oncologiques/hématologiques : Zydelig ;
• Pour traiter les patients atteints de diverses maladies respiratoires et inflammatoires : Cayston et Tamiflu, entre autres.

L’entreprise américaine réalise principalement son chiffre d’affaires dans la vente de médicaments (98,7 %) : 92,2 % pour les traitements destinés au VIH, au virus de l’hépatite C et au virus de l’hépatite B, et 7,8 % pour les autres, dont les rétinites à cytomégalovirus et sarcome de Kaposi avancé résultants du VIH. Les 1,3 % restants du chiffre d’affaires sont des royalties ainsi que des revenus de prestations de recherche et de développement ainsi que la fabrication en sous-traitance de produits thérapeutiques. En 2020, elle a fait un chiffre d’affaires de 7,421 milliards de dollars pour un résultat net de 2,586 milliards.

Gilead Sciences exerce son activité dans plus de 30 pays au 31 décembre 2016 et répartit principalement son chiffre d’affaires entre les États-Unis à 74,5 % et l’Europe à 16 % - les 9,5 % sont partagés entre le reste du monde. Par ailleurs, son capital est divisé entre les actionnaires suivants :

Le cours de l’action Gilead Sciences peut être divisé en 4 phases depuis son IPO en 1992 :

• Une phase de progression timide entre février 1992 et mai 2000 : 0,45 $ au plus bas à 1,52 $ au plus bas ;
• Une phase de progression rapide et soutenue entre mai 200 et août 2008 : 1,52 $ au plus bas à 28,82 $ au plus haut ;
• Une phase neutre entre août 2008 et novembre 2011 marquée par de petits creux ;
• Une phase de progression exponentielle entre novembre 2011 et août 2015 avec un pic à 120,37 $ ;
• Une phase descendante marquée entre août 2015 et juin 2017 : de 120,37 $ à 63,76 $.

Après une chute à 63,76 $ en juin 2017, le cours de l’action GILD connaît des pics et des creux jusqu’en janvier 2022. L’action tourne aujourd’hui autour des 75 $.

La société verse par ailleurs un dividende à ses actionnaires, dont le montant n’a pas diminué depuis 2015 ni interrompu. Le détachement se fait 4 fois par an, généralement au mois de mars, juin, septembre et décembre. Le rendement est de 4,15 % pour un taux de distribution de 47,87 %.