Comment acheter l'action Kering : Guide rapide
ÉTAPE 1 :
Choisir un courtier
Pour acheter une action, vous devez dans un premier temps ouvrir un compte chez un courtier. Nous choisissons pour cet exemple Degiro, car c’est un courtier sûr qui est basé dans l’Union européenne et régulé par l’AMF.
Pour ouvrir un compte, il suffit de cliquer sur ce lien et de renseigner votre identité, car il ne faut pas oublier que vos plus-values boursières devront être déclarées puisqu’elles sont soumises à l’impôt sur le revenu. Tous les courtiers ont donc l’obligation de vérifier votre identité.
ÉTAPE 2 :
Acheter l’action Kering
Quand votre compte est ouvert chez le courtier, vous pouvez aller dans la section achat et cliquer pour passer un ordre de bourse. Si vous souhaitez aller plus vite, le plus simple est de cliquer sur « ordre au marché », c’est-à-dire que vous achèterez l’action Kering au cours du marché actuel ou au cours d’ouverture si vous passez l’ordre de bourse pendant la fermeture de la bourse sur laquelle est cotée l’action Kering.
Parcours historique de l’entreprise
Lorsque le groupe Kering voit le jour en 1962, personne n’aurait imaginé qu’il allait adopter un recentrage stratégique dans le secteur du luxe. Ce qu’est l’entreprise française multinationale actuellement est bien différent de ce qu’elle était à ses débuts : une scierie et une entreprise de négoce de bois sous le nom de Pinault SA, en référence à son fondateur François Pinault. Rapidement, la société tourne son activité vers le textile, l’habillement et les accessoires de mode pour entrer à la bourse de Paris en 1988 et cherche à se développer davantage dans la vente à distance. En 1994, après de nombreux rachats, elle devient PPR (Pinault-Printemps-Redoute) puis fait partie des composants du CAC 40 un an plus tard. Elle opère alors un virage vers le luxe grâce à l’acquisition de deux prestigieuses marques en 1999 : Gucci et Yves Saint Laurent. En 2000, c’est Surcouf qui tombe sous la main de la société et après plusieurs années, de nombreuses entreprises sont cédées pour se recentrer sur le secteur du luxe : Printemps en 2004, Conforama en 2010, Fnac en 2013 et La Redoute en 2014. Par ailleurs, c’est en 2013 que PPR devient Kering. Aujourd’hui, le groupe français est présent aux quatre coins du globe et compte près de 45 000 employés.
Profil sur les marchés financiers et organisation
Évoluant au sein du secteur « textile habillement accessoires », Kering est un leader mondial dans le domaine du luxe et fait partie d’Euronext Paris dans le compartiment A où l’entreprise a pour code mnémonique KER et pour code ISIN FR0000121485. Si elle fait partie de l’indice CAC 40, elle compose également d’autres indices européens et internationaux à l’image du STOXX Europe 600, du CAC All-Tradable, du SBF 120, d’Euronext 100 ou encore de Stoxx France 50, de Stoxx Europe 50, d’Euronext CDP Enivronment France EW ainsi que du CAC Large 60. Sa capitalisation boursière s’élève à plus de 81 milliards d’euros et la société a fait un chiffre d’affaires de 13,1 milliards en 2020 avec un résultat net de 2,150 milliards d’euros. Sur les marchés financiers, les investisseurs peuvent retrouver plus de 126 millions de titres KER éligibles au PEA (plan d’épargne en actions) et au SRD (service de règlement différé).
Le groupe français de luxe mondial développe un ensemble de maisons de luxe dans la mode, la maroquinerie, la joaillerie ainsi que les montres à travers un portefeuille de grandes marques : Balenciaga, Bottega Veneta, Boucheron, Alexander McQueen, Ulysse Nardin, Gucci, Saint Laurent, Girard-Perregaux ou encore Qeelin, Pomellato, Kering Eyewear et Christopher Kane. L’entreprise propose aussi des vêtements et des accessoires de sport via les marques Cobra, Puma et Volcom.
Kering place la création au cœur de sa stratégie lui permettant alors de repousser ses limites en matière d’expression créative tout en façonnant un luxe durable et responsable. D’ailleurs, c’est le sens de sa signature « Empowering Imagination » ; et c’est via ses nombreuses marques de luxe que la stratégie s’opère. Présent aux quatre coins du globe, la société dispose d’un réseau de plus de 1 400 magasins gérés en propre implantés en Amérique du Nord (229), en Europe de l’Ouest (313), au Japon (228) et dans les pays émergents (663). La répartition géographique de son chiffre d’affaires se fait par ailleurs de la manière suivante : 38 % pour la zone Asie-Pacifique, 27,9 % pour l’Europe de l’Ouest, 20,9 % pour l’Amérique du Nord, 7,1 % pour le Japon et 6,1 % pour les autres pays.
Le capital du groupe se décompose de la manière suivante :
Principaux actionnaires | Pourcentage |
---|---|
Flottant |
58,40% |
Artemis (Famille Pinault) |
41,41% |
Salariés |
0,11% |
Autodétention |
0,08% |
Évolution du cours de l’action Kering
Le groupe Kering a subi de nombreuses transformations et recentrages stratégies au fil des années. Il a introduit sur les marchés boursiers ses actions le 25 octobre 1988 avec une action à un prix inférieur à 20 €. Pendant près de 10 ans, la progression du cours se fait de manière lente, mais linéaire atteignant alors 75 € en mai 1997. S’en suit une première phase haussière à l’aube du passage à l’an 2000 avec une action se négociant autour de 240 € en janvier 2000 puis une phase baissière qui fait baisser le cours jusqu’à moins de 45 € en avril 2003 avant de retrouver une certaine amélioration jusqu’en juin 2016.
Puis tout est allé très vite et l’action Kering connaît un véritable rebondissement à partir de juillet 2016 avec un cours de 161,09 € au plus haut pour atteindre 509,60 € en juillet 2018 soit une augmentation de +316 % en 24 mois. Depuis cette période, on assiste à la succession de tendances haussières et baissières. Durant les deux premières semaines de mars 2020, l’action a chuté de 25 % à cause de la pandémie de Covid-19 et des mesures de confinement : 348,55 € au plus bas. Mais ce n’était que passager puisqu’aujourd’hui, on assiste à une progression fulgurante : 798 € en août 2021 soit le pic historique de l’entreprise.
Investir dans les actions Kering
Graphique sur l'évolution du cours de l'action Kering
Le succès de Kering repose principalement sur les acquisitions qu’il a faites au fil des années après son recentrage dans le secteur du luxe. Passer du négoce de bois à l’habillement et surtout au marché du luxe, et entre temps faire de la vente par correspondance, ce n’est pas tout le monde qui peut faire ça. Le groupe français peut être fier de son parcours et d’ailleurs il mérite des acclamations pour son développement et son expansion. Il est vrai que le secteur du luxe a été touché par la crise sanitaire durant plusieurs mois en 2020, mais la tendance aujourd’hui est à la hausse avec une consolidation des leaders dans le domaine. Ce n’est pas uniquement Kering, il y a aussi kering et Hermès.
Kering est présent aux quatre coins du globe et de cette manière, il répartit géographiquement son chiffre d’affaires. Cela lui permet ainsi de ne pas stagner sur une région spécifique où en cas de crise ou autre fera plonger son CA. En 2019, l’entreprise a fait 33 % de son chiffre d’affaires en Europe de l’Ouest, 19 % en Amérique du Nord (Canada et États-Unis principalement), 34 % dans la zone Asie-Pacifique hors Japon, 8 % au Japon et 6 % dans les autres pays du monde. Lorsqu’on analyse ces chiffres de manière dynamique, on peut constater que la partie asiatique a tendance à s’épaissir d’année en année tandis que la part sur le continent nord-américain semble reculer. Mais quoi qu’il en soit, le CA est grandement partagé géographiquement pouvant alors constituer une ceinture de sécurité pour les investisseurs.
En plus du chiffre d’affaires bien réparti, il y a aussi le résultat net en constance hausse qui fait que Kering est intéressant. Celui-ci peut servir de base au calcul du bénéfice par action (BPA) et ainsi au rendement. Ceux de Kering sont plus qu’encourageants puisqu’au fil des années, le résultat net semble décoller comme une fusée. Depuis 2015, on assiste à une progression fulgurante : 1,017 milliard en 2015, 1,282 milliard en 2016, 1,786 milliard en 2017, 3,715 milliards en 2018, 3,211 millions* en 2019
*La baisse du résultat net entre 2k18 et 2k19 est due au fait de la modification des normes de comptabilité IFRS. En réalité entre cette période, le résultat net a grimpé de 15 %.
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