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C’est d’abord sous le nom de Confinity que PayPal a été fondée en 1998. L’entreprise tourne son activité autour du développement de logiciels de sécurité pour appareils portables. Un an plus tard, elle lance son service de transfert d’argent puis fusionne avec la société X.com fondée par Elon Musk en 2000 et finit par devenir PayPal en 2001 en se concentrant uniquement au paiement en ligne.

En 2002, PayPal fait son entrée en bourse sur le Nasdaq Global Select Market avec le code mnémonique PYPL à 13 $ par action et génère alors 61 millions de dollars. En juillet de la même année, eBay rachète l’entreprise pour 1,5 milliard de dollars et l’aventure continue pour la société qui dote sa communauté de développeurs en 2009 d’API (interface de programmation applicative/d’applications) leur permettant ainsi d’apporter des innovations dans le cadre des moyens de paiement de demain. En juillet 2015, eBay se sépare de PayPal et cette dernière vole désormais de ses propres ailes.

L’aventure se poursuit pour l’entreprise qui acquiert Xoom, une entreprise de transfert financier numérique, en 2015 pour renforcer ses activités en Inde, au Mexique ainsi qu’en Chine. Une autre entreprise rejoint le groupe la même année : Modest, spécialisée dans le commerce contextuel. Pour développer davantage ses activités, la société met en place un partenariat avec les deux grands groupes de cartes bancaires mondiaux Visa et MasterCard en 2016 pour proposer des transactions en magasin. L’année suivante, PayPal fait l’acquisition de TIO Networds, une entreprise canadienne qui a développé un réseau de distribution physique pour les personnes n’ayant pas de compte bancaire, et de Swift Financial, une société spécialisée dans le crédit pour les commerçants. Toujours en 2017, elle lance un partenariat avec les groupes Europ Assistance et Aon pour proposer à ses clients un programme d’assurance annulation voyage gratuit, ainsi qu’avec le groupe sud-coréen Samsung pour son service Samsung Pay – un partenariat est également signé avec le géant à la pomme alias Apple dans le cadre des paiements des achats sur Apple Store, Apple Music, iTunes et iBook.

En 2002, PayPal fait son entrée sur le Nasdaq Global Select Market sous le code mnémonique PYPL et le code ISIN US70450Y1038 dans la catégorie services financiers. L’entreprise est principalement cotée dans le S&P 100, mais fait également partie du Nasdaq 100 puisqu’il figure aussi dans la catégorie technologique – solution de paiement en ligne. Sur les marchés financiers, PayPal dispose de près de 1,2 milliard de titres portant sa capitalisation boursière à près de 250 milliards de dollars tandis que ses fonds propres sont supérieurs à 16 milliards. En 2020, elle a obtenu d’excellents résultats :

• Chiffre d’affaires de 17,470 milliards de dollars ;
• Résultat net de 3,421 milliards de dollars ;
• 72,7 millions de nouveaux comptes actifs nets.

Figurant parmi les principaux prestataires mondiaux de services de paiement en ligne PayPal s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels dans le cadre de transaction d’achat et de vente de biens et de services, et toutes opérations de transfert et de retrait de fonds. L’entreprise exploite une plateforme technologique dotée de diverses solutions destinées à faciliter les paiements effectués par l’intermédiaire de dispositifs mobiles et de sites marchands, et par le biais de magasins : PayPal, PayPal Credit, Braintree, Venmo, Xoom, iZettle et Hyperwallet. La société propose aussi des services de passerelle permettant aux marchands d’accepter des paiements en ligne avec des portefeuilles numériques, des cartes de crédit et des cartes de débit.

PayPal répartit son chiffre d’affaires de la manière suivante : 53 % aux États-Unis, 10,5 % au Royaume-Uni et les 36,5 % restant pour les autres pays éligibles. Par ailleurs, la répartition de son capital est comme suit :

Depuis 2015, PayPal vole de ses propres ailes après sa scission avec eBay. Son action PYPL a ainsi connu une belle progression, certes lente pendant près de 2 ans. En août 2015, une action se négociait au minimum à 30 $ contre 121,48 $ en juillet 2019, soit une augmentation de plus de 300 % en 4 ans. En mars 2020, à cause de la pandémie mondiale de Covid-19 et des mesures de confinement, le cours a chuté à 82,07 $ pour reprendre sa progression un mois plus tard et ainsi atteindre un pic historique proche de 310 $ en février 2021. Malheureusement, le cours est dans une phase baissière actuellement avec une action se négociant à moins de 250 $ en octobre 2021, soit une légère baisse de 20 %.

L’entreprise américaine PayPal a une reconnaissance internationale comme étant une infrastructure hautement sécurisée dans le cadre de paiement en ligne. Cela lui confère ainsi une image rassurante auprès du grand public, mais également des commerçants, et lui permet de gagner sans cesse en notoriété. En plus de cette reconnaissance, la société propose d’ailleurs ses services aux quatre coins du globe. En effet, les systèmes de paiement du groupe permettent d’ores et déjà aux utilisateurs de nombreux pays de faire leurs achats ou de vendre plus facilement des articles en ligne : 24 devises différentes prises en charge et plus de 190 marchés mondiaux couverts par PayPal. L’un des autres points forts de PayPal, c’est qu’elle n’a pas besoin d’investir beaucoup en communication ou marketing. En effet, l’entreprise peut compter sur ses très nombreux utilisateurs pour lui faire de la publicité – ils sont plus de 153 millions dans le monde entier. Sinon, le groupe fait souvent l’objet d’escroquerie par l’intermédiaire du phishing (technique de l’hameçonnage), mais il a su réagir efficacement à cette menace en mettant de nombreux avertissements sur sa plateforme ainsi qu’un système d’identification et de signalement de ce type d’arnaque.

Cependant, PayPal rencontre encore quelques difficultés dans la mesure où l’entreprise est fortement exposée aux risques liés aux fraudes, et cela malgré les moyens mis en œuvre pour les limiter. Son système de transactions en ligne est souvent pointé du doigt par de nombreux consommateurs. Mais elle met tout en place pour rendre sa plateforme beaucoup plus sécurisée grâce à ses équipes de R&D. Sinon, la société rencontre aussi des difficultés à se positionner dans certaines régions du monde, notamment les marchés émergents – les consommateurs se montrent réticents face aux nouvelles méthodes de commerce en ligne ou tout simplement le gouvernement de certains pays n’est pas encore prêt à passer à la vitesse supérieure en matière de solution de paiement en ligne. Il y a aussi les restrictions locales pesant sur le groupe dans certaines régions, comme c’est le cas en Chine, en Inde, au Japon ou encore à Taïwan. Mais les choses devraient s’améliorer pour PayPal qui continue son expansion à l’international tout en s’adaptant aux systèmes financiers des pays.