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Créée en 1926, l’entreprise Publicis s’est rapidement développée d’année en année pour devenir leader dans le secteur de la communication en France, en Europe ainsi que partout dans le monde. Elle s’est toujours efforcée de travailler pour être à l’avant-garde des changements sociaux se reflétant dans les habitudes de communication et de consommation. Dès 1936, elle développe ses services via plusieurs canaux : radio, presse et cinéma – il s’agit là de la première offre multimédia et la société signe alors le début du marketing en France. À partir de 1947, de grandes marques à l’instar de Sopad-Nestlé, Colgate-Palmolive ou encore Shell soutiennent la croissance de la société. Et dans les années 60, elle adopte une nouvelle stratégie dans laquelle de nouveaux paramètres ont été intégrés : statistiques, sociologie et psychologie – communication et image arrivent alors afin de diversifier l’offre.

À partir de 1977, Publicis se concentre sur sa diversification et sur son développement à l’international. En 1978, la société fait l’acquisition de l’agence McCormick au Royaume-Uni puis cinq ans plus tard introduit de la communication globale grâce à une offre élargie et son portefeuille d’activités. En 1986, elle figure parmi le Top 20 mondial des groupes de communication les plus populaires et cela lui a notamment permis de conclure un partenariat avec l’américain FCB en 1988 signant alors l’accélération de son expansion dans le monde à partir de 1990.

En 1993, la firme française prend le contrôle de l’agence FCA et devient le 7e groupe mondial dans le secteur de la communication deux ans plus tard. Au début du XXIe siècle, Publicis introduit alors le concept « Holistic Difference » puis réussit une OPA sur la société Saatchi & Saatchi. En 2002, elle acquiert la société américaine Bcom2 et fait une OPA amicale sur une autre entreprise outre-Atlantique : Digitas (USA). L’année 2008 signe le partenariat entre Publicis et Google sur certains projets ainsi que l’acquisition de la filiale Razorfish de Microsoft et avec ce dernier, elle signe un accord de collaboration. Ainsi en 2009, la société devient le numéro 3 mondial dans le secteur de la communication. Elle continue son expansion en faisant de nouvelles acquisitions et collaborations, et en lançant de nouveaux concepts :

• Acquisition de l’entreprise américaine Rosetta en 2001 ;
• Signature d’un partenariat de e-commerce entre la société et IBM en 2012 ;
• Acquisition de la société Lbi (Pays-Bas) en 2013 ;
• Création de la première plateforme numérique (Publicis. Sapient) en 2015 ;
• Lancement de la plateforme Epsilon dédiée aux données en 2019.

Faisant partie des leaders mondiaux dans le secteur de la communication, Publicis est cotée en bourse sur Euronext Paris au compartiment A avec le code mnémonique PUB et le code ISIN FR0000130577. La société dispose sur les marchés de plus de 240 millions de titres portant sa capitalisation boursière à plus de 14 milliards d’euros tandis que ses fonds propres s’élèvent à plus de 7 milliards d’euros. En 2020, elle fait un chiffre d’affaires de 9,712 milliards d’euros pour un résultat net de 576 millions.

L’entreprise fait partie des leaders mondiaux en matière de communication et opère dans plusieurs branches via ses filiales :

• Publicité, communication interactive, marketing digital, évènementiel et relations publiques avec Publicis Communications comprenant : Saatchi & Saatchi, Publicis Worldwide, Marcel, Leo Burnett, BBH, Fallon…
• Achat d’espace et stratégie média avec Publicis Media : Performics, Digitas, Starcom, Spark Foundry et Zenith ;
• Communication santé avec Publicis Health (PHCG – Publicis Healthcare Communications Group).

Le chiffre d’affaires par marché de la société se ventile ainsi entre l’automobile à 16 %, la finance à 15 %, la technologie, les médias et les télécommunications à 13 %, les produits alimentaires à 13 %, la santé à 12 %, les biens de consommation à 11 %, la distribution à 8 %, les loisirs, l’énergie et le luxe à 7 % et 5 % pour les autres secteurs. Concernant la répartition géographique, Publicis fait principalement son chiffre d’affaires en Amérique du Nord à 61,7 %, en Europe à 23,5 %, dans la zone Moyen-Orient et Afrique à 2,8 % et en Amérique Latine à 2,4 %.

Le capital du groupe français se répartit de la manière suivante :

L’étude de l’évolution du cours de l’action PUB montre une certaine irrégularité des prix depuis les années 2000 avec des phases haussières et baissières se succédant. Ainsi, entre début mars 2000 et début mars 2003, le groupe connaît une phase baissière avec une chute de 72 % du cours de son action notamment occasionnée par l’éclatement de la bulle Internet. Par la suite, entre mars 2003 et début mars 2007, le cours est porté par une phase de croissance à +132 % pour retrouver une phase baissière entre début mars 2007 et janvier 2009 à hauteur de -49 %, dont l’une des causes est la crise des subprimes. Et rebelote pour une nouvelle phase haussière entre janvier 2009 et avril 2015 à hauteur de 307 %, avec un pic historique de 79,40 € atteint. Et une nouvelle phase baissière pointe le bout de son nez depuis avril 2015 jusqu’en mars 2020 avec un plus bas de 20,94 €. Le zigzag du cours de l’action Publicis reprend son cours par la suite avec un rebond plus ou moins haut puisqu’en octobre 2021, une action Publicis se négociait au plus haut à 59,40 € soit un gain de plus de 183 % en quelques mois.

Publicis est présente à l’international sur différents secteurs publicitaires pour proposer une multitude de solutions clé en main aux professionnels : communication stratégique, performance, marketing digital, communication interactive et influente… Grâce à cela, elle peut offrir une valeur ajoutée toujours plus importante. Avec la crise récente de Covid-19, le marché publicitaire a vu sa part se dégrader, mais cela pourrait soutenir l’activité du groupe français. En effet, celui-ci peut profiter des nouvelles dépenses des entreprises souhaitant miser sur la levée des mesures de confinement ou encore l’après Covid-19. Par exemple, certains supports de communication ont été fortement sollicités durant le confinement ; c’est le cas des supports vidéo. C’est un fait, de plus en plus de sociétés souhaitent profiter d’expertises de la communication afin de sortir de cette crise en donnant un nouveau souffle à leur stratégie de communication.

Face aux incertitudes des conséquences de la crise sanitaire, l’entreprise a ainsi voté une réduction de son dividende pour l’année fiscale 2019 portant ainsi celui-ci à 1,15 € par action au lieu de 2,30 €, et cela lui a ainsi permis de faire des économies de 250 millions d’euros pour soutenir sa croissance – sa santé financière principalement, tout en préparant la sortie de crise. Concernant cette dernière, Publicis a lancé un plan d’économie de coûts de 500 millions d’euros : renégociations des contrats, pas de promotions internes, pas de recrutements, réduction des rémunérations fixes des membres du comité exécutif et de la direction…

La communication aujourd’hui est tournée vers le numérique, l’interactif et la mobilité. La communication numérique et interactive présente des challenges et des enjeux spécifiques auxquels l’entreprise veut pouvoir répondre. Depuis une dizaine d’années, Publicis propose ainsi à ses clients une expertise leur permettant de bénéficier d’une gamme de services relatifs à la communication numérique, interactive et mobile, notamment via sa filiale Digitas disposant d’une expertise particulière. En 2014, le groupe français acquiert Sapient et c’est à travers cette filiale qu’il a mis en place le plan stratégique « Sprint To The Future » pour s’immerger intégralement dans le numérique en proposant de nouvelles solutions aux défis de l’industrie tout en anticipant les besoins numériques des acteurs du marché.