Qu’est-ce qu’un placement long terme ?
La temporalité d’un placement long terme est évaluée en année : de quelques années à plusieurs décennies (placement court terme moins de 1 an et placement moyen terme entre 1 an et 5 ans). Cela dépendra en fait du capital immobilisé par l’investisseur ainsi que sa capacité à le faire fructifier ou plutôt à le laisser fructifier. Cette notion de temporalité ne s’estime pas uniquement en temps, mais également en retour sur investissement. En effet, un investissement sur le long terme peut être interrompu par des aléas du secteur d’activité sur lequel l’investisseur s’est positionné ou sur les aléas des résultats d’une entreprise. Les exemples de leaders incontestés d’un marché s’écroulant petit à petit sont nombreux. Cela peut impacter la durée d’un investissement long terme, du moins le réduire. L’inverse est également vrai. Un investissement long terme planifié sur 5 ans pourra être consolidé ou maintenu en cas d’excellents résultats ou de bonnes prévisions en adéquation avec ces résultats. Cet article peut aussi vous intéresser : quels placements sont garantis et sans risque. Quel que soit le resultat placement , plus-values ou moins values l'investisseur devra faire des actions adéquates, soit pour déclarer ses gains ou pour minimiser ses pertes via un crédit d'impôt ou par d'autres dispositifs.
Les placements long terme en bourse
Aujourd’hui, la bourse est privilégiée par les investisseurs en termes d’investissement long terme, plus précisément en matière de placement financier en actions. Pour en réaliser un, l’investisseur devra se servir principalement de l’analyse fondamentale. Celle-ci est au cœur des prises de décision lorsqu’on souhaite acheter des actions pour les garder de nombreuses années.
Se référer à l’article dédié pour connaître « les différents types d’analyse en bourse ».
Qu’est-ce que l’analyse fondamentale et comment s’en servir pour choisir des actions à garder longtemps ?
Comme son nom l’indique, l’analyse fondamentale se base sur les « fondamentaux » d’un secteur d’activité (taux de croissance, perspective, concurrence…) ou d’une entreprise (croissance annuelle, part de marché, résultats…). Cela peut être résumé par des données économiques ainsi que des prévisions de croissance du secteur ou de l’entreprise. Il ne faut pas avoir des compétences poussées pour réaliser ce type d’analyse et de nombreuses études gratuites ainsi que des documentations peuvent facilement être trouvées sur Internet. Sur le site de l’INSEE par exemple, on peut retrouver des articles comportant des données très explicites, comme celui-ci : « Principaux déterminants de la probabilité d’une entreprise en forte croissance en 2015 ». Bien évidemment, il faudra par la suite rechercher les entreprises dans ledit secteur et voir si celle-ci est cotée en bourse puis analyser leur part de marché, chiffre clé, etc.
L’investisseur long terme actif et l’investisseur long terme passif
Il existe deux manières d’investir sur le long terme en bourse : méthode active et méthode passive. L’une étant plus lucrative que l’autre, c’est bien évidemment la méthode active. Quelle est la différence entre ces deux méthodes d’investissement :
- 1. La méthode passive : C’est la manière d’investir sur le long terme par excellence. L’investisseur achète une action et attendra longtemps avant de la revendre. C’est un véritable pari ne tenant pas compte des fluctuations courtermistes du cours de l’action.
- 2. La méthode active : Par opposition à la méthode passive, la méthode active tiendra compte des fluctuations éphémères d’une action. L’investisseur tentera de bénéficier de celles-ci tout en conservant son ou ses actions à longue échéance.
Les placements long terme en immobilier
En termes de placement financier qui dure, l’immobilier est au même titre que la bourse, mais l’approche n’est pas la même et il en va de même pour les contraintes. La pierre représente un investissement s’évaluant sur plusieurs années avec des bénéfices planifiés. On distingue principalement deux types d’investissement long terme en immobilier :
- Investissement fait par la personne elle-même. C’est le plus classique et le plus répandu. Ce mode d’investissement long terme en immobilier est caractérisé par l’achat d’une maison ou d’un appartement dans le but d’y faire des travaux ou de le louer tel quel, ou de revendre le bien au bout de quelques années.
- Investissement au travers de structures spécialisées dans l’immobilier. Il s’agit d’un investissement passif au travers d’une SCPI (Société Civile d’Investissement Immobilier), d’un LMNP (investissement dans un meublé locatif), d’une SIIC (Société d’Investissement Immobilier Cotée).
Placement long terme : la bourse versus l’immobilier
Les deux placements préférés des investisseurs qui pensent sur la durée ne se valent pas sur différents points. La bourse offre plus de souplesse dans le capital à investir. En effet, il est possible d’investir en bourse avec un petit apport. Cela est compliqué en immobilier bien qu’il soit possible de le faire en souscrivant un crédit pour financer l’acquisition de son bien immobilier. Cette méthode peut être contraignante puisque l’investisseur se créera une dette, ce qui n’est pas le cas en bourse – emprunter pour jouer en bourse n’est pas recommandé.
Les risques en immobilier et en bourse sur le long terme ne sont pas également les mêmes. Il est assez délicat de les appréhender. En effet, pour la bourse par exemple, cela dépendra du niveau de connaissances de l’investisseur. Un investisseur long terme actif pourra s’affranchir des fortes baisses et ainsi limiter les pertes et lisser la courbe de ses pertes. Dans le cadre de l’investisseur passif, il subira les aléas de la bourse, mais sur le long terme, la bourse a toujours été et sera toujours une valeur sûre (en hausse). En cas de baisse, la temporalité sera rallongée pour que l’investisseur retrouve ses bénéfices.
Dans le cas de l’immobilier, il y a un risque lié aux mauvais payeurs ou aux artisans qui réaliseront de mauvais travaux. Cela pourrait porter préjudice à la rentabilité de l’investissement long terme. Et c’est d’autant plus dramatique si l’investisseur a souscrit un prêt bancaire qu’il ne pourra pas rembourser en cas d’impayé. L’immobilier peut alors représenter un placement à risque.
Que ce soit dans le cadre de l’investissement boursier ou le placement immobilier, il est possible de le faire par l’intermédiaire de différentes enveloppes fiscales qui sont des comptes spécifiques, comme l’assurance vie, le PEA (plan d’épargne en actions) et le CTO (compte titres ordinaire).
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