La technologie utilisée par Solana
La blockchain propose une architecture visant à démontrer qu’il existe des algorithmes logiciels qui permettent d’éliminer les logiciels en tant que goulot d’étranglement des performances quand ils sont utilisés en combinaison dans l’implémentation d’une blockchain. Cela permet alors d’avoir un débit des transactions évoluant de manière proportionnelle avec la bande passante du réseau. De ce fait, l’architecture utilisée satisfait aux trois principales caractéristiques que l’on attend d’une chaîne de blocs : évolutivité, sécurité et décentralisation.
On peut parler de révolution avec Solana dans la mesure où elle utilise deux mécanismes de consensus en simultané :
- le PoS (proof-of-strake ou preuve de participation) : Sur Solana, ce protocole permet aux validateurs de vérifier les transactions suivant le nombre de jetons (tokens) qu’ils détiennent.
- le PoH (proof-of-history ou preuve d’historique) : Ce protocole permet aux transactions d’être horodatées et vérifiées très rapidement.
L’architecture de la blockchain décrit toutefois une limite supérieure théorique de 710 000 TPS sur un réseau gigabit standard avec 28,4 millions de TPS sur un réseau 40 gigabits.
Quant au jeton SOL, celui-ci fonctionne de la même manière que le Bitcoin (BTC), c’est-à-dire qu’il est disponible en quantité fractionnaire que l’on appelle « Lamport » : 1 Lamport = 0,000000001 SOL. Cette appellation a été utilisée pour rendre hommage à Leslie Lamport, un informaticien spécialisé dans l’algorithmique répartie, connu pour ses travaux sur les systèmes distribués et ayant obtenu le prix Turing 2013. Il est également le concepteur du logiciel libre LaTeX (composition de documents). La Fondation Solana a par ailleurs annoncé un total de 489 millions de jetons SOL au total qui seront mis en circulation, dont 260 millions sont déjà entrés sur le marché.
Le mécanisme de consensus PoH (proof-of-history)
En novembre 2017, Anatoly Yakovenko, cofondateur de Solana, a publié un livre blanc qui décrit le mécanisme de consensus PoH sur lequel la blockchain se base. Celui-ci, qui signifie proof-of-history ou preuve d’historique, permet de vérifier l’ordre et le passage du temps entre les évènements, ce qui permet de coder le passage du temps sans confiance dans un grand livre. Dans son livre blanc, il a noté que les blockchains accessibles au public ne reposaient pas sur le temps – chaque nœud du réseau s’appuyant sur sa propre horloge locale sans se soucier de celles des autres participants du réseau. L’absence d’une horloge normalisée qui représente une source de temps fiable indique que lorsqu’un horodatage est utilisé pour accepter ou rejeter un message, il n’y a pas la garantie que tous les participants feraient la même chose. Ce mécanisme de consensus permet de franchir cet obstacle en offrant à chaque nœud du réseau la possibilité de s’appuyer sur le passage du temps enregistré sur la base sans confiance.
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