Quand est-ce qu’un investissement est rentable ?
On parle d’investissement rentable lorsque l’argent placé génère des profits. Mais la rentabilité n’est pas la même pour tout placement. Celle-ci est proportionnelle aux risques que l’on est prêt à prendre. Il existe des placements dits garantis ou sécurisés avec un rendement faible et des placements à risque à haut rendement :
- Investissements bancaires : livret A, compte à terme, livrets bancaires, assurance-vie…
- Investissements immobiliers : immobilier locatif, collocation, location meublée non professionnelle, crowdfunding immobilier…
- Investissements boursiers : actions, obligations, certificats, ETF, warrants…
- Investissements alternatifs : œuvres d’art, vin, cinéma, forêt…
Les investissements les plus rentables sont la bourse, l’immobilier et le crowdfunding. Les placements bancaires peuvent générer des profits plus ou moins élevés si l’investisseur exploite les intérêts composés (réinvestir les intérêts simples) et effectue des versements réguliers.
Les frais associés aux investissements
Un investissement est rentable lorsque les frais liés sont faibles. Il est ainsi essentiel de bien vérifier que les frais associés aux placements que l’on fait ne soient pas trop élevés sous peine de ronger directement leurs performances. Au lieu d’avoir une rentabilité de 20 % par exemple, celle-ci ne sera plus que de 10 % si les frais sont exorbitants. Suivant les meilleurs placements, voici de quoi les frais vont dépendre :
- Les frais boursiers : Ceux-ci vont dépendre du support choisi (enveloppe fiscale), comme un PEA (plan d’épargne en actions), un CTO (compte titre ordinaire) ou une assurance-vie, et des produits sur lesquels l’argent est placé : actions, obligations, warrants, fonds patrimoniaux, ETF, etc.
- Les frais liés à l’investissement immobilier : Toutes les formes d’investissement immobilier sont rentables, qu’il s’agisse de l’immobilier locatif, de la location meublée non professionnelle (LMNP) ou des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier). Seulement, celles-ci comportent beaucoup de frais (taxe foncière, IR, prélèvements sociaux, contributions sociales, taxe d’habitation, frais de gestion locative, frais de copropriété…).
- Les frais du crowdfunding : Le financement participatif a le vent en poupe depuis quelques années déjà. Des plateformes proposent aux particuliers de financer différents projets lesquels offrent un rendement élevé (taux moyen de 10,2 % en 2019 sur 28 plateformes), avec des frais prélevés s’élevant à 4 % environ.
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