Achat à effet de levier

Celui-ci peut porter sur différentes classes d’actifs, comme les actions, les contrats à terme ou encore les CFD. Par ailleurs, il existe certaines restrictions quant au ratio possible (maximum) suivant les produits financiers choisis. Pour l’utilisation des effets de levier en Europe par exemple, il y a une limite de levier de 5 (1:5) pour les actions individuelles et les autres actifs sous-jacents ou une limite de levier de 20 pour les CFDs indices les plus importants et les CFDs or.

Sur l’interface du courtier ou du logiciel de bourse que l’on utilise, on peut voir la proportion d’emprunts qu’il est possible de faire à partir du capital total dans notre portefeuille boursier. Par exemple, pour un ratio de 1:5, cela signifie que l’on peut prendre une position 5 fois supérieure à la somme totale des avoirs que l’on a. Avec un compte de 25 000 €, on peut ainsi miser 125 000 €.

Un investisseur souhaite se positionner sur des actions de l’entreprise XYZ. Il a une couverture de 20 % et les actions qu’ils souhaitent acheter valent 45 € chacun. Ils désirent investir sur 500 actions.

L’achat à effet de levier ici sera alors comme suit. Au lieu de payer 22 500 € pour les 500 actions (500 actions x 45 €), il devra seulement immobiliser 4 500 € au lieu des 22 500 € correspondant à la valeur réelle des actions sur le marché du sous-jacent :

Calcul : nombre d’actions x prix d’une action x couverture
500 actions x 45 euros x 20 % = 4 500 €

Il a alors appliqué un effet de levier de 5 sur sa transaction.

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