L’or papier
A la question comment acheter de l’or en bourse, la réponse est simple : l’or papier. Cela désigne tout simplement de nombreuses méthodes permettant aux investisseurs d’acquérir de l’or en bourse – façon de parler puisqu’ici tout est virtuel, les investisseurs ne recevront pas de lingots ni de pièces d’or. Il s’agit d’un investissement dont le cours est plus ou moins lié à celui de l’or, généralement indirect, dématérialisé avec un ou plusieurs intermédiaires. Parmi les formes d’or papier les plus utilisées, il y a les ETF et les trackers d’un côté et les produits dérivés comme les CFD de l’autre.
Le recours aux fonds cotés (ETF, trackers…) et aux FCP
Pour investir dans l’or en bourse, la première possibilité est de recourir aux fonds cotés comme les trackers et les ETF. Pouvant être échangés facilement que les actions, ceux-ci répliquent le cours d’un indice ou d’une matière première comme l’or. La seconde possibilité est d’opter pour des FCP (fonds communs de placement) qui investissent dans l’or.
Le recours aux produits dérivés comme les CFD
Les produits dérivés représentent une excellente alternative à l’investissement dans l’or physique. Il y a par exemple le CFD ou contrat de différence en français permettant de spéculer sur les indices boursiers, les devises, les matières premières ou encore les actions. Un CFD reproduit très précisément les variations du produit original, et permet de disposer de l’effet de levier pour se positionner à la baisse comme à la hausse. Seulement, bien que les gains puissent être conséquents avec l’effet de levier, les risques le sont également. Ce type de produits est plutôt destiné aux investisseurs aguerris et expérimentés connaissant bien les mécanismes des produits dérivés et les risques liés.
Les actions des mines d’or
L’investissement dans l’or en bourse peut également prendre la forme d’actions de mines aurifères. Il s’agit là d’un investissement indirect dépendant certes du cours de l’or, mais également d’autres facteurs. En effet, les actions des mines d’or fluctuent suivant les marchés et les résultats particuliers des entreprises. Ainsi, il faut garder à l’esprit que l’exploitation minière fait partie des activités à haut risque sujettes à différents aléas. Par ailleurs, ces entreprises aurifères se trouvent généralement à l’étranger et de ce fait elles sont cotées en monnaie étrangère. Cela peut alors générer des frais et d’autres complexités en plus.
Quelle fiscalité pour l’or papier
Dans la mesure où l’or papier peut prendre plusieurs formes de produits et titres financiers (actions, ETF, FCP, CFD, trackers, SICAV…), la fiscalité applicable à la vente est celle des revenus ainsi que des plus-values de cession des valeurs mobilières. Les plus-values obtenues en revendant l’or papier à un prix supérieur à son prix d’achat sont alors taxées par défaut à la « Flat tax » ou « PFU » (prélèvement forfaitaire unique) de 30 % composé à 12,8 % d’impôt sur le revenu et à 17,2 % de prélèvements sociaux ou encore sur le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR). Dans le cas où cesdites valeurs mobilières sont logées dans un contrat d’assurance-vie, un plan d’épargne retraite (PER) ou encore d’un contrat de capitalisation, la fiscalité appliquée est celle spécifique de ces enveloppes fiscales.
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