Guide sur l’investissement dans une startup : quel intérêt ? quelles sont les manières d’investir ?

Les startups sont des entreprises ayant deux particularités. Ce sont de jeunes entreprises ayant un caractère innovant. Et ces deux caractéristiques leur confèrent un potentiel de croissance non négligeable. Si le service ou le produit innovant proposé par une startup rencontre son marché, celle-ci sera alors en mesure d’acquérir rapidement des clients. Il est commun que la croissance des startups dépasse les 100 % les premières années. En plaçant son argent dans une jeune entreprise, en plus de financer l’économie réelle, un investisseur peut valoriser de manière spectaculaire son capital. Toutefois, il faut tenir compte de deux paramètres pas très avantageux pour les investisseurs, qui sont : un investissement bloqué pendant plusieurs années et un risque non négligeable d’échec dans le développement occasionnant alors une faillite.

Un autre intérêt d’investir dans des startups, c’est la possibilité d’avoir une fiscalité allégée. En effet, les investisseurs ont droit à une réduction de leur imposition s’ils placent leur argent dans une startup ayant moins de 7 ans : déduction de 18 % du montant investi. Cette réduction est par ailleurs limitée à un versement de 50 000 € pour une personne seule ; le double pour un couple marié ou pacsé. Chaque année, un investisseur peut alors déduire 9 000 € (ou 18 000 €) d’impôts. Et dans le cas où il investit au-delà du plafond, il peut reporter la réduction d’impôt sur les 4 années suivantes.

Il est par ailleurs possible d’investir dans une startup via un PEA ou un PEA-PME. De cette manière, on peut profiter d’une exonération d’impôts sur les plus-values. Ces deux dispositifs fiscaux ne sont malheureusement pas cumulables.

Il existe plusieurs manières de placer son argent dans des startups, dont les principales sont :

• Les sites de crowdfunding equity mettant en relation les entrepreneurs en phase de collecte de fonds et les investisseurs ;
• Les fonds d’investissement spécialisés, comme les FCPI, les FIP et les FCRP ;
• Les clubs de business angels regroupant des dizaines d’investisseurs pour sourcer des opportunités d’investissement.

Les sites de crowdfunding equity

Il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes de crowdfunding proposant aux particuliers des sélections de startups dans lesquelles ils peuvent investir. Plusieurs options sont disponibles en matière de financements participatifs : actions, dons et prêts. Et c’est le financement par action qui est utilisé pour investir au capital des startups.

Le crowdfunding equity se présente comme la manière la plus simple, mais aussi la plus accessible pour placer son argent dans les startups. Sur ces plateformes, les investisseurs peuvent consulter la description de ces « jeunes pousses » en phase de levée de fonds puis décider d’investir dans l’une ou plusieurs d’entre elles. Le ticket d’entrée est abordable puisqu’il est généralement de 1 000 €. Et au moment d’investir, ils peuvent par ailleurs choisir le traitement fiscal : défiscalisation ou souscription au PEA ou au PEA-PME.

Les fonds d’investissement spécialisés

Parmi les fonds d’investissement spécialisés, il y a les FCPI pour Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et les FIP (Fonds d’investissement de proximité). Tous les deux permettent de bénéficier d’une réduction fiscale de 18 %, mais il y a un plafonnement à 12 000 € par personne seule et 24 000 € par couple marié ou pacsé. Les FIP corses et les FIP d’outre-mer, quant à eux, sont défiscalisés à hauteur de 30 %. Les FCPI investissent dans des startups, des PME et des TPE. En achetant des parts de FCPI, les investisseurs placent leur argent dans un panier de sociétés innovantes.

Les FIP sont une sous-catégorie de FCPI investissant uniquement dans des entreprises se trouvant dans certaines régions.

Les clubs d’investissement

On retrouve aujourd’hui de nombreux clubs d’investissement dédiés aux personnes souhaitant investir dans des startups. Certains d’entre eux réunissent d’anciens entrepreneurs, des habitués de l’investissement dans des jeunes pousses ou encore d’anciens élèves de grandes écoles. L’avantage de ces clubs, c’est qu’ils ont la capacité à « sourcer » des opportunités de placement avant les autres. Afin d’y adhérer, il faudra parfois payer une cotisation annuelle et souscrire à des tickets de 10 000 € au minimum. Ces clubs d’investissement s’adressent particulièrement à des business angels réguliers – des personnes physiques décidant d’investir une partie de leur patrimoine financier dans des sociétés innovantes à fort potentiel.

Malheureusement, comme les entreprises cotées en bourse, toutes les startups ne se valent pas les unes des autres. Lorsqu’on souhaite investir dedans, que ce soit en direct ou par l’intermédiaire des plateformes de crowdfunding, il est important de prendre en compte différents critères :

• Un marché prometteur : Il faut faire attention aux startups ayant un produit innovant, mais s’adressant à un trop petit nombre – sauf si on s’appelle marché du luxe, ce n’est pas rentable. On préfèrera les jeunes pousses dont le marché est profond et pour lesquelles une partie du gâteau seulement permet de rentabiliser. Un projet innovant : Pour se distinguer, les startups doivent apporter quelque chose de nouveau. L’innovation peut aussi bien venir d’un produit que d’un service proposé, mais peut aussi se cacher dans le processus de fabrication comme dans une stratégie d’acquisition.
• Une équipe solide : Les premières années de la vie d’une société sont profondément liées à ses fondateurs. Ils devront ainsi maîtriser leur secteur tout en ayant de l’expérience et en tenant bon malgré les difficultés comme une rude concurrence. Les entrepreneurs qui n’en sont pas à leur première startup représentent un excellent signal.
• Monter au niveau supérieur (scalabilité) : Dans leurs premières années d’existence, les startups peuvent réussir à bien se développer, mais rapidement atteindre un plafond. Cela est véridique si leur développement n’est pas « scalable », c’est-à-dire si l’entreprise n’arrive pas à monter au niveau supérieur ou à changer d’échelle. Il est important de s’assurer que la startup dans laquelle investir est en mesure d’absorber une forte croissance sans pour autant faire grimper les coûts et les besoins en ressources humaines ; une solution logicielle est par exemple très scalable.

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Quelles sont les meilleures start-up ?

Les meilleures start-ups varient en fonction de nombreux critères, tels que le secteur d’activité, l’innovation, la croissance et le potentiel. En France, on observe un écosystème dynamique de start-up dans des domaines tels que la technologie, la santé, la finance, l’intelligence artificielle et bien d’autres. Pour identifier les meilleures start-ups, il est recommandé de suivre les classements, les concours et les actualités du secteur.

Qui investit dans les start-up ?

Les investisseurs dans les start-ups peuvent être de différentes natures. Il existe des investisseurs providentiels (business angels), des fonds de capital-risque, des fonds d’investissement, des entreprises corporatives, et même des particuliers intéressés par l’investissement direct. Ces investisseurs apportent des capitaux, des conseils et un réseau pour aider les start-ups à croître.

Comment acheter des parts d'une start-up ?

Pour acheter des parts d’une start-up en France, vous pouvez envisager plusieurs options. Tout d’abord, recherchez des plateformes de financement participatif (crowdfunding) qui se spécialisent dans l’investissement dans les start-ups. De plus, vous pouvez investir par l’intermédiaire de fonds de capital-risque qui gèrent des portefeuilles de start-up. Enfin, vous pouvez entrer en contact directement avec des start-ups qui cherchent des investisseurs. Assurez-vous de bien comprendre les risques liés à l’investissement dans les start-ups et envisagez de consulter un conseiller financier.

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