La naissance du Litecoin
Après le Bitcoin, de nombreuses cryptomonnaies ont suivi, dont le Litecoin, qui a été présenté comme étant une version allégée du Bitcoin par son créateur Charles (Charlie) Lee, un ancien ingénieur de Google. Celui-ci possède en effet un bon nombre des mêmes fonctionnalités que la célèbre crypto, mais avec de légères améliorations selon l’équipe de développement. En 2011, Charlie raconte alors comment il s’est intéressé au Bitcoin : « Je jouais avec la base de code Bitcoin, et je suppose que pour résumer, j’essayais juste de créer… un fork de Bitcoin. C’était principalement un projet parallèle amusant. »
Fonctionnement du LTC
Le Litecoin reprend une grande majorité des fonctionnalités et des caractéristiques du Bitcoin. Le nombre maximum de LTC qui sera mis en circulation a été fixé d’avance : 84 millions. Le temps de génération de bloc, quant à lui, est de 2,5 minutes. Chaque bloc est vérifié via un logiciel de minage et rendu visible à tous les participants du système souhaitant le voir. Une fois qu’un mineur a fini de vérifier un bloc, celui-ci entre dans la chaîne qui comptabilise l’enregistrement de chaque transaction LTC jamais effectuée. Le premier mineur qui réussit à vérifier un bloc se voit attribuer une récompense de 12,5 LTC et il a été prévu que le nombre de tokens attribués diminue avec le temps. En août 2019, il a alors été divisé par deux et cette réduction se poursuivra à intervalles réguliers jusqu’à ce que les 84 000 000 de LTC soient atteints. La Litecoin Foundation estime que l’extraction se terminera vers 2142.
Scrypt, l’algorithme de preuve de travail du Litecoin
Comme de nombreuses autres cryptomonnaies et leur blockchain respective, le Litecoin utilise le mécanisme de consensus PoW (proof of work) ou preuve de travail pour sécuriser leurs réseaux. Si Bitcoin utilise l’algorithme de hachage SHA-256, ce n’est pas le cas de la blockchain Litecoin qui utilise Scrypt, dont la particularité étant d’être moins gourmand en ressources. Celui-ci se présente comme une fonction de dérivation de clé basée sur un mot de passe. Selon Tarsnip : « La fonction de dérivation de clé Scrypt a été initialement développée pour être utilisée dans le système de sauvegarde en ligne Tasnap et est conçue pour être beaucoup plus sécurisées contre les attaques matérielles par force brute que les fonctions alternatives telles que PBKDF2 ou bcrypto. » L’algorithme Scrypt a été développé par Charlie Lee précisément pour augmenter la difficulté des attaques matérielles personnalisées à grande échelle contre la monnaie. Par contre, il nécessite davantage de mémoire vive (RAM) comme obstacle au traitement parallèle contrairement à l’algorithme SHA-256 de Bitcoin.
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